L’événement relaté ci-dessous nourrit notre réflexion sur l’amélioration de la vie quotidienne en salle de naissance, mais aussi sur le contraste avec le niveau de preuve scientifique donné par les études contrôlées randomisées.
En effet, les études quantitatives, y compris la dernière méta-analyse, avec leurs contraintes et leurs critères de jugement, ne parviennent pas à démontrer d’effets positifs des outils hypnotiques en obstétrique. Le point de vue des études qualitatives est différent. C’est dans cette lignée qui tient compte de l’expérience des patients que nous développons notre histoire, point d’appui pour détailler notre cadre d’intervention, les référentiels de notre pratique et la partie « sur mesure » centrée sur les patientes.
HISTOIRE DE MADAME L.
En 2006, Mme L., primigeste de 25 ans, consultait la sage-femme D.G. pour son suivi de grossesse mensuel. Le décès récent de son frère la plongeait dans une grande détresse. Elle souffrait de crises d’angoisse avec agoraphobie très invalidantes pour lesquelles elle bénéficiait d’un suivi psychologique. Au fur et à mesure des consultations, le lien thérapeutique de confiance s’était renforcé et Mme L., qui connaissait les dates de garde de la sage-femme, est opportunément arrivée pour accoucher lors d’une de ses gardes. Etre accompagnée pour son accouche- ment par la sage-femme qui avait fait son suivi de grossesse était d’un grand réconfort pour Mme L. car elle redoutait l’accouchement, les gestes techniques qui l’accompagnent, et était envahie par une peur immense qui grandissait au fur et à mesure de la mise en route du travail. Pour autant la sage-femme, qui n’était pas en- core formée à l’hypnose, malgré son attention bienveillante et son accompagne- ment compréhensif se sentait démunie pour soulager Mme L. de son agitation et de son anxiété grandissante.
A l’époque, l’anesthésiste V.W. avait bénéficié de quelques jours de formation à l’hypnose. Appelée en début de travail par la sage-femme, « juste pour discuter » avec la patiente, l’anesthésiste se souvient que Mme L., envahie par ses angoisses, était effrayée par l’analgésie péridurale. L’anesthésiste a alors offert un temps d’échange tel qu’elle l’avait appris en formation. Peu après, Mme L. a spontanément désiré bénéficier d’une péridurale. L’anesthésiste V.W. lui a demandé de s’asseoir sur la table d’accouchement puis de ne rien faire. Mme L. s’est laissée guider, le cathéter péridural a été très facile à poser. La sage-femme, qui ne savait pas encore ce qu’était une suggestion post-hypnotique, se souvient que l’anesthésiste a évoqué la possibilité pour Mme L. de retrouver plus tard cet état de bien- être. Le pansement terminé, la patiente était toujours « ailleurs », elle n’a pas cru que le cathéter péridural était déjà en place. « En réalité, je ne suis pas anesthésiste, je suis magicienne ! », a lancé l’anesthésiste. Ces mots dits pour plaisanter ont déclenché à nouveau la panique de la patiente et l’anesthésiste se souvient de son erreur. Elle a assuré qu’elle était vraiment anesthésiste, que la péridurale était bien en place, la patiente s’est détendue. Cette patiente retrouvée après dix années nous relate ainsi ce dont elle se souvient : « La pose de ma péridurale s’est très bien passée, alors qu’au point de départ je ne voulais pas d’anesthésie. Mais elle [l’anesthésiste] est venue et m’a fait faire des choses, j’étais un peu comme sous hypnose. Je n’ai pas trop compris comment elle avait réussi à faire ça, cette histoire de bougie... Du coup mon accouchement s’est passé dans des conditions idéales. » La proposition avait été de souffler douce- ment sur une bougie pour allumer la flamme de la vie de son bébé. Pour chacune des trois actrices de cette vignette clinique, le sou- venir les a accompagnées et persiste plus de dix années après, fort et chaleureux.
En effet, les études quantitatives, y compris la dernière méta-analyse, avec leurs contraintes et leurs critères de jugement, ne parviennent pas à démontrer d’effets positifs des outils hypnotiques en obstétrique. Le point de vue des études qualitatives est différent. C’est dans cette lignée qui tient compte de l’expérience des patients que nous développons notre histoire, point d’appui pour détailler notre cadre d’intervention, les référentiels de notre pratique et la partie « sur mesure » centrée sur les patientes.
HISTOIRE DE MADAME L.
En 2006, Mme L., primigeste de 25 ans, consultait la sage-femme D.G. pour son suivi de grossesse mensuel. Le décès récent de son frère la plongeait dans une grande détresse. Elle souffrait de crises d’angoisse avec agoraphobie très invalidantes pour lesquelles elle bénéficiait d’un suivi psychologique. Au fur et à mesure des consultations, le lien thérapeutique de confiance s’était renforcé et Mme L., qui connaissait les dates de garde de la sage-femme, est opportunément arrivée pour accoucher lors d’une de ses gardes. Etre accompagnée pour son accouche- ment par la sage-femme qui avait fait son suivi de grossesse était d’un grand réconfort pour Mme L. car elle redoutait l’accouchement, les gestes techniques qui l’accompagnent, et était envahie par une peur immense qui grandissait au fur et à mesure de la mise en route du travail. Pour autant la sage-femme, qui n’était pas en- core formée à l’hypnose, malgré son attention bienveillante et son accompagne- ment compréhensif se sentait démunie pour soulager Mme L. de son agitation et de son anxiété grandissante.
A l’époque, l’anesthésiste V.W. avait bénéficié de quelques jours de formation à l’hypnose. Appelée en début de travail par la sage-femme, « juste pour discuter » avec la patiente, l’anesthésiste se souvient que Mme L., envahie par ses angoisses, était effrayée par l’analgésie péridurale. L’anesthésiste a alors offert un temps d’échange tel qu’elle l’avait appris en formation. Peu après, Mme L. a spontanément désiré bénéficier d’une péridurale. L’anesthésiste V.W. lui a demandé de s’asseoir sur la table d’accouchement puis de ne rien faire. Mme L. s’est laissée guider, le cathéter péridural a été très facile à poser. La sage-femme, qui ne savait pas encore ce qu’était une suggestion post-hypnotique, se souvient que l’anesthésiste a évoqué la possibilité pour Mme L. de retrouver plus tard cet état de bien- être. Le pansement terminé, la patiente était toujours « ailleurs », elle n’a pas cru que le cathéter péridural était déjà en place. « En réalité, je ne suis pas anesthésiste, je suis magicienne ! », a lancé l’anesthésiste. Ces mots dits pour plaisanter ont déclenché à nouveau la panique de la patiente et l’anesthésiste se souvient de son erreur. Elle a assuré qu’elle était vraiment anesthésiste, que la péridurale était bien en place, la patiente s’est détendue. Cette patiente retrouvée après dix années nous relate ainsi ce dont elle se souvient : « La pose de ma péridurale s’est très bien passée, alors qu’au point de départ je ne voulais pas d’anesthésie. Mais elle [l’anesthésiste] est venue et m’a fait faire des choses, j’étais un peu comme sous hypnose. Je n’ai pas trop compris comment elle avait réussi à faire ça, cette histoire de bougie... Du coup mon accouchement s’est passé dans des conditions idéales. » La proposition avait été de souffler douce- ment sur une bougie pour allumer la flamme de la vie de son bébé. Pour chacune des trois actrices de cette vignette clinique, le sou- venir les a accompagnées et persiste plus de dix années après, fort et chaleureux.
Trauma complexe: Apport de l'Hypnose. Olivier PIEDFORT-MARIN
Dans un article précédent, nous avons présenté les limitations de l’utilisation de l’hypnose avec les patients souffrant de trouble de stress post-traumatique complexe (TSPT-C). Cet article va maintenant présenter les techniques hypnothérapeutiques utiles voire indispensables avec ces patients, en particulier lors de la phase 1 du traitement, phase dédiée à la stabilisation, la réduction des symptômes et l’apprentissage de la régulation des affects.
Dans un article précédent, nous avons présenté les limitations de l’utilisation de l’hypnose avec les patients souffrant de trouble de stress post-traumatique complexe (TSPT-C). Cet article va maintenant présenter les techniques hypnothérapeutiques utiles voire indispensables avec ces patients, en particulier lors de la phase 1 du traitement, phase dédiée à la stabilisation, la réduction des symptômes et l’apprentissage de la régulation des affects.
Troubles des apprentissages: Mémoire, émotion et neurosciences. Amer SAFIEDDINE
La mémoire est une expérience émotionnelle dans l’espace et le temps. « La seule fois où j’ai vu ma mère pleurer, je mangeais une tarte aux pommes », disait Proust. Ce n’est pas seulement la surprise de voir sa mère pleurer qui interpellait l’auteur, mais le fait de se souvenir qu’il mangeait une tarte aux pommes ce jour- là ! La mémoire, allait-il ajouter, « c’est du temps incorporé », du temps inscrit en nous, dans notre corps.
La mémoire est une expérience émotionnelle dans l’espace et le temps. « La seule fois où j’ai vu ma mère pleurer, je mangeais une tarte aux pommes », disait Proust. Ce n’est pas seulement la surprise de voir sa mère pleurer qui interpellait l’auteur, mais le fait de se souvenir qu’il mangeait une tarte aux pommes ce jour- là ! La mémoire, allait-il ajouter, « c’est du temps incorporé », du temps inscrit en nous, dans notre corps.
L'Hypnose en Ophtalmologie. Dr Robert BENHAMOU
En consultation et au bloc. La chirurgie en ophtalmologie est dominée par l’anesthésie topique. Simple, dosable, l’hypnose, cet outil de travail, se doit d’être enseignée. Or si la chirurgie est dans la majeure partie des cas absolument indolore, le symbole et la valeur émotionnelle de l’œil la rendent très anxiogène.
En consultation et au bloc. La chirurgie en ophtalmologie est dominée par l’anesthésie topique. Simple, dosable, l’hypnose, cet outil de travail, se doit d’être enseignée. Or si la chirurgie est dans la majeure partie des cas absolument indolore, le symbole et la valeur émotionnelle de l’œil la rendent très anxiogène.
Le ventre, grenier à émotions. Une suggestion. Dr Jean DENIS
Pendant mes quarante ans de pratique de médecine générale, combien j’ai pu entendre de brillants élèves crier leur anxiété par leur ventre, et tous ces adultes à la recherche d’un régime sans gluten, sans lactose, et sans tout pour améliorer leur transit angoissé...
Pendant mes quarante ans de pratique de médecine générale, combien j’ai pu entendre de brillants élèves crier leur anxiété par leur ventre, et tous ces adultes à la recherche d’un régime sans gluten, sans lactose, et sans tout pour améliorer leur transit angoissé...
Infertilité et Hypnose. Concerto pour un bébé. Claire MARIE-RODA
Voici le récit d’une thérapie réussie. Ce récit est une reconstruction après coup d’une thérapie. Et le récit après coup d’une thérapie réussie donne l’impression que tout a été magistralement orchestré par le thérapeute. Or, il n’en est rien. Dans cette thérapie, c’est la patiente qui a très intelligemment tracé le chemin. Je n’ai fait que la suivre. Le Dr Dominique Megglé, auprès de qui j’ai appris l’hypnose, dit que lorsqu’on relit les notes d’une thérapie réussie, tout s’enchaîne à merveille.
Voici le récit d’une thérapie réussie. Ce récit est une reconstruction après coup d’une thérapie. Et le récit après coup d’une thérapie réussie donne l’impression que tout a été magistralement orchestré par le thérapeute. Or, il n’en est rien. Dans cette thérapie, c’est la patiente qui a très intelligemment tracé le chemin. Je n’ai fait que la suivre. Le Dr Dominique Megglé, auprès de qui j’ai appris l’hypnose, dit que lorsqu’on relit les notes d’une thérapie réussie, tout s’enchaîne à merveille.
Note Quatrième selon François Roustang. Sylvie LE PELLETIER-BEAUFOND
Qu’est-ce que l’hypnose ? interroge François Roustang, une fois les contours de sa vision du monde tracés. Au sein d’une cosmologie alors dessinée se dévoile l’im- portance de l’hypnose, l’hypnose en tant que phénomène universel, l’hypnose qui conduit à réinterroger radicalement l’es- sence de la thérapie. Mais arrêtons-nous sur le phénomène « hypnose ».
Qu’est-ce que l’hypnose ? interroge François Roustang, une fois les contours de sa vision du monde tracés. Au sein d’une cosmologie alors dessinée se dévoile l’im- portance de l’hypnose, l’hypnose en tant que phénomène universel, l’hypnose qui conduit à réinterroger radicalement l’es- sence de la thérapie. Mais arrêtons-nous sur le phénomène « hypnose ».
Edito: Autour de la maternité. Dr Véronique WAISBLAT
La maternité nous concerne tous. Les couples à la recherche de l’accouchement idéal, la famille élargie. Et les soignants. La maternité est un moment de confrontation aux rêves, elle se doit d’être joie et bonheur. Pourtant difficultés et souffrances peuvent survenir. C’est là que l’accompagnement par l’hypnose déploie son potentiel.
La maternité nous concerne tous. Les couples à la recherche de l’accouchement idéal, la famille élargie. Et les soignants. La maternité est un moment de confrontation aux rêves, elle se doit d’être joie et bonheur. Pourtant difficultés et souffrances peuvent survenir. C’est là que l’accompagnement par l’hypnose déploie son potentiel.
Apports de l’hypnose en consultations prénatales. Mélina SINGER
Comment soulager une patiente angoissée qui a des difficultés à supporter certains états de la grossesse comme les nausées, la fatigue, les douleurs ? Que proposer en cas de sciatalgies ou de douleurs ligamentaires ? Répondre à mes patientes que ce qu’elles ressentent est normal ne me satisfaisait pas.
Comment soulager une patiente angoissée qui a des difficultés à supporter certains états de la grossesse comme les nausées, la fatigue, les douleurs ? Que proposer en cas de sciatalgies ou de douleurs ligamentaires ? Répondre à mes patientes que ce qu’elles ressentent est normal ne me satisfaisait pas.
Hypnose en salle de naissance. Delphine GERMAIN et Dr Véronique WAISBLAT
Sage-femme et anesthésiste ensemble il y a plus de dix ans lors de l’accompagnement de Madame L., nous avons constaté le bénéfice de l’utilisation d’interventions hypnotiques en salle de naissance. L’événement relaté ci-dessous nourrit notre réflexion sur l’amélioration de la vie quotidienne en salle de naissance, mais aussi sur le contraste avec le niveau de preuve scientifique donné par les études contrôlées randomisées.
Sage-femme et anesthésiste ensemble il y a plus de dix ans lors de l’accompagnement de Madame L., nous avons constaté le bénéfice de l’utilisation d’interventions hypnotiques en salle de naissance. L’événement relaté ci-dessous nourrit notre réflexion sur l’amélioration de la vie quotidienne en salle de naissance, mais aussi sur le contraste avec le niveau de preuve scientifique donné par les études contrôlées randomisées.
Accouchement personnel maison: Sortir des violences obstétricales. Isabelle IGNACE
C’est à partir de son expérience professionnelle et personnelle, qu’Isabelle Ignace témoigne. Je m’appuie sur mon expérience d’animation et de création d’un groupe de préparation à la naissance axé sur l’hypnoanalgésie mis en place dans le cadre de l’Unité d’évaluation et de traitement de la douleur et le Service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Robert-Debré Paris, entre 2008 et 2012, pour présenter l’évolution de mon cheminement en tant que soignante, ainsi que mon expérience en tant que femme ayant fait le choix d’un autre type d’accompagnement que celui de l’hôpital pour mes accouchements.
C’est à partir de son expérience professionnelle et personnelle, qu’Isabelle Ignace témoigne. Je m’appuie sur mon expérience d’animation et de création d’un groupe de préparation à la naissance axé sur l’hypnoanalgésie mis en place dans le cadre de l’Unité d’évaluation et de traitement de la douleur et le Service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Robert-Debré Paris, entre 2008 et 2012, pour présenter l’évolution de mon cheminement en tant que soignante, ainsi que mon expérience en tant que femme ayant fait le choix d’un autre type d’accompagnement que celui de l’hôpital pour mes accouchements.
Grossesse et accouchement: Communication Hypnotique. Dr Allan CYNA
Les cliniciens impliqués dans la grossesse et l’accouchement focalisent habituellement leur attention sur les avancées technologiques et pharmacologiques, et ils sous-estiment fréquemment l’importance que les patients accordent à la communication. Optimiser la communication améliore la satisfaction des patients, réduit les erreurs, les incompréhensions, la détresse des patients et les mises en cause des soignants pour négligence.
Les cliniciens impliqués dans la grossesse et l’accouchement focalisent habituellement leur attention sur les avancées technologiques et pharmacologiques, et ils sous-estiment fréquemment l’importance que les patients accordent à la communication. Optimiser la communication améliore la satisfaction des patients, réduit les erreurs, les incompréhensions, la détresse des patients et les mises en cause des soignants pour négligence.
Trois rituels de guérison. Apaisement avant ou après la naissance. Dr Christelle ROUX
Je suis obstétricienne et hypnopraticienne. Je souhaite consacrer cet article à décrire trois rituels d’aide à l’ancrage corporel que j’aime proposer à mes patientes souffrantes. Il s’agit de séances d’hypnose formelle. La séance est suivie d’un apprentissage du rituel parfois simplifié, afin qu’il puisse être répété quotidiennement de façon autonome : auto-hypnose.
Je suis obstétricienne et hypnopraticienne. Je souhaite consacrer cet article à décrire trois rituels d’aide à l’ancrage corporel que j’aime proposer à mes patientes souffrantes. Il s’agit de séances d’hypnose formelle. La séance est suivie d’un apprentissage du rituel parfois simplifié, afin qu’il puisse être répété quotidiennement de façon autonome : auto-hypnose.
« Si j’avais su... ».Dr Stefano Colombo, Revue Hypnose et Thérapies brèves 49
Nous voici en plein printemps. La nature se réveille, les rayons du soleil ont repris de la couleur, les oiseaux leur chant et les fleurs nous sourient. Je regarde ma terrasse et je suis terrassé de tristesse : quatre brins d’herbe et un vieux rosier plein de rhumatismes, d’arthrose, tout tordu, dont les branches sont davantage des bouts de bois pour la cheminée que les ambassadeurs d’une verte jeunesse.
Nous voici en plein printemps. La nature se réveille, les rayons du soleil ont repris de la couleur, les oiseaux leur chant et les fleurs nous sourient. Je regarde ma terrasse et je suis terrassé de tristesse : quatre brins d’herbe et un vieux rosier plein de rhumatismes, d’arthrose, tout tordu, dont les branches sont davantage des bouts de bois pour la cheminée que les ambassadeurs d’une verte jeunesse.
A deux mains dans la neige. Sophie COHEN et Véronique BONNET
La neige fraîche crisse sous les chaussures. Neige blanche, neige chaude dans nos cœurs... Aux pieds, de grosses chaussures, tu sais celles qui me mettent les pieds au chaud, bien à l’abri... celles qui permettent ces longues promenades... Nous, bien accrochés au sol... oui, bien sûr, derrière soi les traces... celles de nos pas...
La neige fraîche crisse sous les chaussures. Neige blanche, neige chaude dans nos cœurs... Aux pieds, de grosses chaussures, tu sais celles qui me mettent les pieds au chaud, bien à l’abri... celles qui permettent ces longues promenades... Nous, bien accrochés au sol... oui, bien sûr, derrière soi les traces... celles de nos pas...
Merci, au revoir. Dr Adrian Chaboche
Cher lecteur, Si dans le précédent numéro nous avons pu mettre les pieds dans le vide de l’angoisse phobique afin d’y rechercher de quoi y prendre appui (le traitement de la phobie à considérer comme ce qui nous relie à vivre), c’est pour permettre au thérapeute lui-même d’accepter de se plonger dans l’inconnu.
Cher lecteur, Si dans le précédent numéro nous avons pu mettre les pieds dans le vide de l’angoisse phobique afin d’y rechercher de quoi y prendre appui (le traitement de la phobie à considérer comme ce qui nous relie à vivre), c’est pour permettre au thérapeute lui-même d’accepter de se plonger dans l’inconnu.
Hypnose: le pouvoir des odeurs. Dr Dina ROBERTS
Pourquoi ne pas plus utiliser l’odorat en hypnose ? Alors que nous nous appuyons sur les images, les sons, les sensations cénesthésiques, nous délaissons plus sou- vent les odeurs et les goûts (qui dépendent directement de l’odorat). Nous oublions ainsi fréquemment deux de nos cinq sens, alors qu’ils offrent un accès direct à la mémoire et aux émotions et pourraient donc être particulièrement intéressants pour notre pratique.
Pourquoi ne pas plus utiliser l’odorat en hypnose ? Alors que nous nous appuyons sur les images, les sons, les sensations cénesthésiques, nous délaissons plus sou- vent les odeurs et les goûts (qui dépendent directement de l’odorat). Nous oublions ainsi fréquemment deux de nos cinq sens, alors qu’ils offrent un accès direct à la mémoire et aux émotions et pourraient donc être particulièrement intéressants pour notre pratique.
Entretien de Martin Wall, Président de European Society of Hypnosis
Interview par Gérard FITOUSSI. Bonjour Martin, pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel et professionnel ? Martin Wall : Je suis diplômé en chirurgie dentaire de l’University College de Londres en 1973. J’ai développé une approche globale de la pratique dentaire dans ma ville du Mid Devon. J’exerce maintenant comme maître de conférences et superviseur clinique à l’Université Peninsula de Médecine et Dentisterie.
Interview par Gérard FITOUSSI. Bonjour Martin, pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel et professionnel ? Martin Wall : Je suis diplômé en chirurgie dentaire de l’University College de Londres en 1973. J’ai développé une approche globale de la pratique dentaire dans ma ville du Mid Devon. J’exerce maintenant comme maître de conférences et superviseur clinique à l’Université Peninsula de Médecine et Dentisterie.
Couleur Chronique, Jean-Michel Hérin
Compte-rendu par Henri BENSOUSSAN. La première phrase du livre de Jean-Michel Hérin nous dit tout sur le propos de l’auteur : « Ce livre est le reflet instantané de mon cheminement au moment de son écriture, en 2014. » Un peu plus loin, il précise : « Il s’agit simplement d’une réflexion sur la manière dont on observe des expériences, professionnelles ou personnelles, artistiques, des enseignement, des lectures, et dont on les utilise dans la pratique quotidienne. »
Compte-rendu par Henri BENSOUSSAN. La première phrase du livre de Jean-Michel Hérin nous dit tout sur le propos de l’auteur : « Ce livre est le reflet instantané de mon cheminement au moment de son écriture, en 2014. » Un peu plus loin, il précise : « Il s’agit simplement d’une réflexion sur la manière dont on observe des expériences, professionnelles ou personnelles, artistiques, des enseignement, des lectures, et dont on les utilise dans la pratique quotidienne. »
Etre là, sous la direction du Dr Marc Galy
Compte rendu par Sophie COHEN. Marc Galy, anesthésiste utilisant l’hypnose dans sa pratique, réunit douze auteurs venus d’univers différents qui écrivent sur cette thématique. Ce petit livre par son format ne l’est pas dans son contenu. Chacun dans sa spécialité nous amène à explorer sa relation au « présent ».
Compte rendu par Sophie COHEN. Marc Galy, anesthésiste utilisant l’hypnose dans sa pratique, réunit douze auteurs venus d’univers différents qui écrivent sur cette thématique. Ce petit livre par son format ne l’est pas dans son contenu. Chacun dans sa spécialité nous amène à explorer sa relation au « présent ».