
« L’être vivant est surtout un lieu de passage. Et l’essentiel de la vie tient dans le mouvement qui la transmet. » Henri Bergson Chères lectrices, chers lecteurs, Assis.
C’est notre position la plus fréquente au cours de la journée. Un comble ! pour nous, thérapeutes, médecins, qui veillons avec beaucoup d’application et d’entrain à maintenir les gens en vie. Il ne s’agit pas de sauver des vies dans l’instantané, comme l’urgentiste ou le réanimateur qui va assurer qu’un coeur continue d’être en mouvement pour vivre. Pour le plus grand nombre de nous, nous contribuons à maintenir un élan de vie en dénouant des formes de « noeuds » psychiques qui empêchent nos patients de vivre au quotidien.
C’est peut-être moins spectaculaire que de pratiquer un massage cardiaque certes, mais nous agissons souvent sous une forme d’« Inconnu » et je me demande combien de coeurs de nos patients chacun de nous a pu éviter qu’ils subissent un infarctus, une maladie, un accident, un geste malencontreux contre sa propre vie. Quelque part, nous agissons avant afin que cela ne survienne pas...
Garants d’une certaine vie, laquelle permet au psychisme de continuer son élan vital sans entrave, nous assurons le « mouvement » naturel d’un être qui, comme le disait François Roustang, n’a rien d’autre à faire « que de vivre ». Bien sûr nos névroses sont des obstacles, parfois des chemins empêchés, là où la psychose est une faille séparant deux mondes et isolant la personne d’un bord de la faille dont elle ne peut qu’effleurer les mains tendues par l’autre bord que nous appelons « Réel », parce qu’il permet de vivre en collectivité (ou à peu près...).
Ce n’est pas si éloigné non plus de ceux qui ont (ré)inspiré le courant de la Transe par sa voie cognitive dans notre Occident européen : les chamans du Grand Est, dont la mission est de remettre en lien l’individu avec son groupe social afin d’assurer la coexistence de tous en bon rapport avec des Etres spirituels invisibles. Primitif me direz-vous ? Je vous dirais : à chacun ses repères et ses croyances sociales, nous (non-primitifs) on essaye de maintenir une unité sociale via des débats dans des hémicycles où l’on se censure à coup de dissolution...
Mais je m’éloigne, comme quoi la pensée en mouvement nous fait sortir de la route que l’on pensait suivre. On va y revenir... Nous protégeons l’élan de vie de nos patients. Une forme de mouvement. Rappelons donc que sans mouvement, il n’y a pas de vie : à -273 °C, le « zéro absolu », les atomes cessent de se mouvoir, et la vie se suspend (elle ne meurt pas toujours, certaines vies subsistent comme ces étranges tardigrades qui ressuscitent ensuite). Dans le vide total de l’espace, pas de matière, donc pas de propagation des sons. L’immobilité fait aussi partie des causes principales de mortalité en service de réanimation. A long terme, la sédentarité tue aussi. Plus de 5 millions chaque année, c’est la première cause de mortalité évitable dans le monde. Le comble, vous dis-je ! « La chaise tue » et nous sommes paradoxalement, nous qui essayons de préserver la vie, assis dessus toute la journée. Curieux paradoxe. On préserve le mouvement de vie en invitant en plus nos patients à « s’installer confortablement » dans un fauteuil, autant leur tendre une cigarette en leur proposant de respirer un bon coup ! C’est le comble de la suggestion paradoxale.
Mais parfois, il faut bien s’arrêter et suspendre momentanément notre agitation pour retrouver le mouvement. « Dormez, je le veux » comme une forme de réveil ? Rappelons-nous le protocole des mains d’Ernest Rossi. Il demande au patient de se concentrer successivement sur chacune de ses mains, et de suggérer leur mouvement spontané, l’une pouvant concentrer tout le passé du problème actuel, l’autre contenant tout le présent et le futur des ressources. Il nous explique, avec un certain génie simple, comment le simple fait de bouger les doigts et les mains va créer une activation neuronale prodigieusement importante dans notre cortex cérébral en raison de l’importance allouée à cette partie de notre corps dans notre vie. Bouger un doigt met en fonction une grande partie de notre cerveau et c’est aussi émouvant que ce protocole thérapeutique a une efficacité surprenante. Les protocoles idéo-moteurs font un lien particulièrement intéressant entre le corps et l’esprit. Juste un instant alors à propos du mouvement, vu son importance, il le mérite.
On ne connaît pas encore le siège premier de la création d’un mouvement dans les aires cérébrales de notre cerveau. On sait qu’il existe une aire motrice (circonvolution frontale ascendante) couplée à une aire prémotrice (parfois les neurophysiologistes font dans le simple), laquelle prépare le mouvement puis l’envoie vers la moelle à destination des muscles concernés. Mais avant l’aire prémotrice, qui sélectionne des sortes de fiches de programmes de mouvement, on ne sait pas d’où il vient. En revanche, on a pu observer qu’à ce stade les circuits limbiques (émotions) et le thalamus (chef d’orchestre de notre cerveau) sont activés. Cela veut dire que la racine même de nos mouvements est intrinsèquement associée aux émotions. Encore une chose, de là où vous me lisez il est encore possible que ce soit sur la « chaise qui tue ». Pour d’autres ce sera peut-être debout dans les transports.
Quelles que soient nos positions, même « confortablement installé » dans un fauteuil, notre équilibre postural qui permet le maintien d’une position sans tomber repose sur un tonus actif. Même assis nous sommes tendus. Nos muscles sont contractés de façon isométrique, c’est-à-dire qu’ils ne se raccourcissent pas et ne s’étirent pas non plus. D’un point de vue neurophysiologique et biomécanique, il y a une forme de consensus à dire que le mouvement, qu’il soit volontaire ou involontaire, vient perturber cet équilibre postural car il faut immédiatement à notre cerveau compenser, rééquilibrer et assurer un mouvement harmonieux. Le mouvement, garant de la vie, vient déséquilibrer la posture rigide du tonus musculaire immobile. Ainsi le déséquilibre est la vie. Sur ces propos théoriques que je trouve assez émouvants quand on y pense bien, passons à la pratique afin d’ouvrir de nouveaux champs du possible... Souvent je vous parle de patients,…
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C’est notre position la plus fréquente au cours de la journée. Un comble ! pour nous, thérapeutes, médecins, qui veillons avec beaucoup d’application et d’entrain à maintenir les gens en vie. Il ne s’agit pas de sauver des vies dans l’instantané, comme l’urgentiste ou le réanimateur qui va assurer qu’un coeur continue d’être en mouvement pour vivre. Pour le plus grand nombre de nous, nous contribuons à maintenir un élan de vie en dénouant des formes de « noeuds » psychiques qui empêchent nos patients de vivre au quotidien.
C’est peut-être moins spectaculaire que de pratiquer un massage cardiaque certes, mais nous agissons souvent sous une forme d’« Inconnu » et je me demande combien de coeurs de nos patients chacun de nous a pu éviter qu’ils subissent un infarctus, une maladie, un accident, un geste malencontreux contre sa propre vie. Quelque part, nous agissons avant afin que cela ne survienne pas...
Garants d’une certaine vie, laquelle permet au psychisme de continuer son élan vital sans entrave, nous assurons le « mouvement » naturel d’un être qui, comme le disait François Roustang, n’a rien d’autre à faire « que de vivre ». Bien sûr nos névroses sont des obstacles, parfois des chemins empêchés, là où la psychose est une faille séparant deux mondes et isolant la personne d’un bord de la faille dont elle ne peut qu’effleurer les mains tendues par l’autre bord que nous appelons « Réel », parce qu’il permet de vivre en collectivité (ou à peu près...).
Ce n’est pas si éloigné non plus de ceux qui ont (ré)inspiré le courant de la Transe par sa voie cognitive dans notre Occident européen : les chamans du Grand Est, dont la mission est de remettre en lien l’individu avec son groupe social afin d’assurer la coexistence de tous en bon rapport avec des Etres spirituels invisibles. Primitif me direz-vous ? Je vous dirais : à chacun ses repères et ses croyances sociales, nous (non-primitifs) on essaye de maintenir une unité sociale via des débats dans des hémicycles où l’on se censure à coup de dissolution...
Mais je m’éloigne, comme quoi la pensée en mouvement nous fait sortir de la route que l’on pensait suivre. On va y revenir... Nous protégeons l’élan de vie de nos patients. Une forme de mouvement. Rappelons donc que sans mouvement, il n’y a pas de vie : à -273 °C, le « zéro absolu », les atomes cessent de se mouvoir, et la vie se suspend (elle ne meurt pas toujours, certaines vies subsistent comme ces étranges tardigrades qui ressuscitent ensuite). Dans le vide total de l’espace, pas de matière, donc pas de propagation des sons. L’immobilité fait aussi partie des causes principales de mortalité en service de réanimation. A long terme, la sédentarité tue aussi. Plus de 5 millions chaque année, c’est la première cause de mortalité évitable dans le monde. Le comble, vous dis-je ! « La chaise tue » et nous sommes paradoxalement, nous qui essayons de préserver la vie, assis dessus toute la journée. Curieux paradoxe. On préserve le mouvement de vie en invitant en plus nos patients à « s’installer confortablement » dans un fauteuil, autant leur tendre une cigarette en leur proposant de respirer un bon coup ! C’est le comble de la suggestion paradoxale.
Mais parfois, il faut bien s’arrêter et suspendre momentanément notre agitation pour retrouver le mouvement. « Dormez, je le veux » comme une forme de réveil ? Rappelons-nous le protocole des mains d’Ernest Rossi. Il demande au patient de se concentrer successivement sur chacune de ses mains, et de suggérer leur mouvement spontané, l’une pouvant concentrer tout le passé du problème actuel, l’autre contenant tout le présent et le futur des ressources. Il nous explique, avec un certain génie simple, comment le simple fait de bouger les doigts et les mains va créer une activation neuronale prodigieusement importante dans notre cortex cérébral en raison de l’importance allouée à cette partie de notre corps dans notre vie. Bouger un doigt met en fonction une grande partie de notre cerveau et c’est aussi émouvant que ce protocole thérapeutique a une efficacité surprenante. Les protocoles idéo-moteurs font un lien particulièrement intéressant entre le corps et l’esprit. Juste un instant alors à propos du mouvement, vu son importance, il le mérite.
On ne connaît pas encore le siège premier de la création d’un mouvement dans les aires cérébrales de notre cerveau. On sait qu’il existe une aire motrice (circonvolution frontale ascendante) couplée à une aire prémotrice (parfois les neurophysiologistes font dans le simple), laquelle prépare le mouvement puis l’envoie vers la moelle à destination des muscles concernés. Mais avant l’aire prémotrice, qui sélectionne des sortes de fiches de programmes de mouvement, on ne sait pas d’où il vient. En revanche, on a pu observer qu’à ce stade les circuits limbiques (émotions) et le thalamus (chef d’orchestre de notre cerveau) sont activés. Cela veut dire que la racine même de nos mouvements est intrinsèquement associée aux émotions. Encore une chose, de là où vous me lisez il est encore possible que ce soit sur la « chaise qui tue ». Pour d’autres ce sera peut-être debout dans les transports.
Quelles que soient nos positions, même « confortablement installé » dans un fauteuil, notre équilibre postural qui permet le maintien d’une position sans tomber repose sur un tonus actif. Même assis nous sommes tendus. Nos muscles sont contractés de façon isométrique, c’est-à-dire qu’ils ne se raccourcissent pas et ne s’étirent pas non plus. D’un point de vue neurophysiologique et biomécanique, il y a une forme de consensus à dire que le mouvement, qu’il soit volontaire ou involontaire, vient perturber cet équilibre postural car il faut immédiatement à notre cerveau compenser, rééquilibrer et assurer un mouvement harmonieux. Le mouvement, garant de la vie, vient déséquilibrer la posture rigide du tonus musculaire immobile. Ainsi le déséquilibre est la vie. Sur ces propos théoriques que je trouve assez émouvants quand on y pense bien, passons à la pratique afin d’ouvrir de nouveaux champs du possible... Souvent je vous parle de patients,…
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Dr Adrian CHABOCHE
Spécialiste en médecine générale et globale au Centre Vitruve. Il est praticien attaché au Centre de traitement de la douleur CHU Ambroise- Paré. Il enseigne au sein du DU Hypnoanalgésie et utilisation de techniques non pharmacologiques dans le traitement de la douleur, Université de Versailles.
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N°76 : Fév. / Mars / Avril 2025
Effet placebo, dialogue stratégique.
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°76 :
. Dominique Megglé est parti quelques jours en mission avec MacGyver pour trouver le secret de la thérapie réussie. Cet article concerne tous les bricoleurs avisés, adeptes du couteau suisse de la relation humaine. Dominique est revenu de sa mission avec une grande découverte : le placebo. Comment faire pour retrouver cette piste ? Il nous suggère d’accepter d’être « démuni, pauvre, à sec, sans idée », pour pouvoir bricoler « comme un cheval adroit ou un chien de chasse rusé ». La technique pour la technique, voilà le piège.
. Thierry Piccoli nous décrit l’importance du dialogue stratégique pour rejoindre l’autre dans son monde de peur et préparer l’engagement dans la tâche thérapeutique afin de bloquer les tentatives de solution. A travers la situation de Corinne, prisonnière d’attaques de panique, il nous montre avec précision comment ce dialogue recadre la situation en permettant une expérience émotionnelle correctrice.
. Nous faire découvrir Milton Erickson comme un patient est le challenge que nous offre Blandine Rossi-Bouchet. Cet article original nous amène à percevoir Milton Erickson du côté de ses symptômes (séquelles de dyslexie, aphasie, dysarthrie, douleurs récurrentes), et à découvrir comment ces épreuves l’ont conduit à développer sa créativité et sa résilience.
Vous lirez dans l’« Espace Douleur Douceur » l’introduction de Gérard Ostermann qui nous présente trois articles : celui de Marc Galy nous montre, avec la situation d’une jeune femme présentant un cancer du sein, comment remettre en mouvement les processus d’anticipation à partir de la présence partagée. Rachel Rey aborde l’intérêt de l’hypnose en préopératoire chez les enfants atteints de scoliose. Maud-Roxane Delatte nous offre une belle expérience concernant l’hypnose et la rééducation de la main en post-opératoire.
. Le dossier thématique est centré sur la gériatrie. Sophie Richet-Jacob nous présente trois cas cliniques concernant le traitement du trauma chez le sujet âgé : deux sont en lien avec la guerre, le troisième cas est en lien avec des violences conjugales et tentative d’assassinat. Elle évoque la méthode de l’Haptic Gamma Embodiement (HGE) pour préparer le travail sur les mouvements alternatifs et les changements de scénarios, avec utilisation éventuelle de Playmobils.
. Marie Floccia et Geneviève Perennou nous montrent l’importance de l’hypnose pour accompagner les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et leurs aidants. Elles illustrent leur propos avec le cas de Madame Jeanne, 84 ans. Cet article montre les spécificités de la transe chez les personnes âgées et l’importance de retrouver l’estime de soi à travers des expériences de fierté.
. Serge Sirvain et Guillaume Belouriez utilisent l’hypnose dans une lecture systémique pour améliorer la qualité de vie des patients en soins palliatifs. Avec deux situations cliniques, les auteurs illustrent l’intérêt de ce lien épistémologique pour pouvoir répondre de manière éthique à ces situations complexes.
Les rubriques :
Enfin, vous retrouvrerez vos rubriques préférées de Stefano Colombo et Muhuc sur le temps qui passe, de Sophie Cohen sur la peur de tomber dans l’abîme, d’Adrian Chaboche sur le mouvement pour retrouver la vie, et de Sylvie Le Pelletier-Beaufond qui nous emmène au Mali pour découvrir le kotéba, thérapie inspirée du théâtre traditionnel.
Crédit photo: Caroline Berthet
Effet placebo, dialogue stratégique.
Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°76 :
. Dominique Megglé est parti quelques jours en mission avec MacGyver pour trouver le secret de la thérapie réussie. Cet article concerne tous les bricoleurs avisés, adeptes du couteau suisse de la relation humaine. Dominique est revenu de sa mission avec une grande découverte : le placebo. Comment faire pour retrouver cette piste ? Il nous suggère d’accepter d’être « démuni, pauvre, à sec, sans idée », pour pouvoir bricoler « comme un cheval adroit ou un chien de chasse rusé ». La technique pour la technique, voilà le piège.
. Thierry Piccoli nous décrit l’importance du dialogue stratégique pour rejoindre l’autre dans son monde de peur et préparer l’engagement dans la tâche thérapeutique afin de bloquer les tentatives de solution. A travers la situation de Corinne, prisonnière d’attaques de panique, il nous montre avec précision comment ce dialogue recadre la situation en permettant une expérience émotionnelle correctrice.
. Nous faire découvrir Milton Erickson comme un patient est le challenge que nous offre Blandine Rossi-Bouchet. Cet article original nous amène à percevoir Milton Erickson du côté de ses symptômes (séquelles de dyslexie, aphasie, dysarthrie, douleurs récurrentes), et à découvrir comment ces épreuves l’ont conduit à développer sa créativité et sa résilience.
Vous lirez dans l’« Espace Douleur Douceur » l’introduction de Gérard Ostermann qui nous présente trois articles : celui de Marc Galy nous montre, avec la situation d’une jeune femme présentant un cancer du sein, comment remettre en mouvement les processus d’anticipation à partir de la présence partagée. Rachel Rey aborde l’intérêt de l’hypnose en préopératoire chez les enfants atteints de scoliose. Maud-Roxane Delatte nous offre une belle expérience concernant l’hypnose et la rééducation de la main en post-opératoire.
. Le dossier thématique est centré sur la gériatrie. Sophie Richet-Jacob nous présente trois cas cliniques concernant le traitement du trauma chez le sujet âgé : deux sont en lien avec la guerre, le troisième cas est en lien avec des violences conjugales et tentative d’assassinat. Elle évoque la méthode de l’Haptic Gamma Embodiement (HGE) pour préparer le travail sur les mouvements alternatifs et les changements de scénarios, avec utilisation éventuelle de Playmobils.
. Marie Floccia et Geneviève Perennou nous montrent l’importance de l’hypnose pour accompagner les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et leurs aidants. Elles illustrent leur propos avec le cas de Madame Jeanne, 84 ans. Cet article montre les spécificités de la transe chez les personnes âgées et l’importance de retrouver l’estime de soi à travers des expériences de fierté.
. Serge Sirvain et Guillaume Belouriez utilisent l’hypnose dans une lecture systémique pour améliorer la qualité de vie des patients en soins palliatifs. Avec deux situations cliniques, les auteurs illustrent l’intérêt de ce lien épistémologique pour pouvoir répondre de manière éthique à ces situations complexes.
Les rubriques :
Enfin, vous retrouvrerez vos rubriques préférées de Stefano Colombo et Muhuc sur le temps qui passe, de Sophie Cohen sur la peur de tomber dans l’abîme, d’Adrian Chaboche sur le mouvement pour retrouver la vie, et de Sylvie Le Pelletier-Beaufond qui nous emmène au Mali pour découvrir le kotéba, thérapie inspirée du théâtre traditionnel.
Crédit photo: Caroline Berthet