Colères de l'Enfant: Hypnose et Approche Narrative. Hélène DARRIÉ MAGNIN. Revue Hypnose & Thérapies Brèves




Les apports des thérapies narratives font actuellement débat. Etant nées du travail thérapeutique avec l’enfant, il était logique qu’un outil essentiel de cette approche, l’externalisation, soit présenté dans un tel cadre.
Je vous propose de partager avec vous quelques expériences thérapeutiques sur le thème de l’externalisation. L’externalisation est une technique dont j’ai découvert le nom en faisant une formation sur les thérapies narratives. Je l’utilise chez l’enfant depuis de nombreuses années, mais j’ai appris il y a un an (au cours d’une formation d’hypnose et thérapies brèves) qu’elle était issue des thérapies narratives. Faire le lien entre ces deux éléments a modifié et complété ma perception de cette technique.

L’APPROCHE NARRATIVE

Dans un premier temps, je peux vous dire deux mots sur ma perception de l’approche narrative. Celle-ci permet de reconnecter les gens à leurs valeurs et à leur identité, notamment en reconstruisant un tissage entre le patient, sa relation aux autres, à lui-même et au monde. Dans ma perception des thérapies narratives, je considère que la relation de la personne à son corps et celle qu’elle a avec ses valeurs sont une seule et même chose. Je m’explique : si on prend l’exemple d’une personne qui a été abusée sexuellement et que la valeur qui a été touchée chez elle est le respect, raconter un souvenir où la personne a vécu du respect va lui permettre de se réassocier et de commencer à aller mieux.
Demander des détails, notamment sensoriels, me paraît essentiel, l’objectif étant d’avoir suffisamment d’informations pour qu’ensemble, thérapeute et patient puissent voir la scène comme s’ils y étaient. L’expérience thérapeutique devient alors une expérience sensorielle qui crée des changements corporels et psychologiques chez le patient. Pour moi c’est un vrai travail hypnotique.

EXTERNALISER

Revenons plus précisément à l’externalisation. Avant de vous parler davantage de ma pratique, quelques mots pour définir cette technique pourraient être utiles.
L’externalisation permet au patient de considérer le problème comme quelque chose d’extérieur à lui-même : la personne n’est pas le problème.
On l’utilise souvent lorsqu’il n’y a pas d’exception. Dans ce cas, on observe souvent que le problème est collé à l’identité de la personne. On retrouve ce collage par exemple, lorsque la personne dit : « Je suis anxieux ». L’entretien va consister à décoller le problème de l’identité du patient. Je peux vous présenter les différents temps de l’entretien.
Lorsque la personne me décrit son problème, je m’attache d’abord à observer les liens entre la personne et son symptôme et à comprendre le contexte. Si un patient a peur parce qu’il est battu, sa peur est justifiée. Dans ce cas, on travaillera plutôt avec une autre technique que l’externalisation. Une fois que j’ai cerné le contexte et le problème, par un jeu de langage et de questions, je vais permettre au patient de visualiser et de vivre son problème comme ne faisant pas partie de lui, mais bien comme quelque chose d’extérieur.

NOMMER LE PROBLÈME

Afin qu’il perçoive mieux le problème comme étant extérieur à lui-même, je demande au patient de donner un nom à ce problème. Ce nom doit pouvoir représenter quelque chose qui peut être en mouvement, comme une personne (Monsieur Untel) ou un animal. Si la personne donne le nom d’un objet, il faut lui demander d’y associer un adjectif. Ce nom sera repris dans le jeu de langage ; cela aidera la personne à ressentir et à visualiser le problème comme extérieur à elle. Voila quelques exemples de questions que je peux poser au patient : « Depuis que le nom du problème est rentré dans votre vie qu’est-ce que ça a changé à vos relations aux autres ? », « Qu’est-ce qu’il vous fait faire que vous ne voulez plus faire ? », « Qu’est-ce qu’il veut vous faire croire sur vous ? », etc.
Au cours de mon entretien, j’explore ainsi les effets du problème sur la relation du patient aux autres, au monde et à lui-même. On peut détailler encore plus les choses en travaillant les intentions du sujet, lorsqu’il a le comportement qu’il ne veut pas avoir, ses valeurs, ses espoirs. Il peut m’arriver aussi d’explorer d’autres questions du type : « A votre avis, quelles sont les intentions du problème ? », « Quelles tactiques utilise-t-il pour chan- ger votre vie ? ». La description, toujours détaillée, et la reformulation du discours du patient permettront au patient et au thérapeute d’être transportés au cœur du problème ou plutôt d’être projetés en dehors !
Puis je fais une évaluation avec le patient de ce que le problème apporte de positif et de négatif dans sa vie. Et je demande pourquoi les effets négatifs ne lui plaisent pas et ce qu’il aimerait vivre à la place...
Cette technique donne des résultats vraiment intéressants. Les effets thérapeutiques que j’ai pu observer sont multiples, notamment en fonction du public qui vient en consultation (famille, adulte ou enfant). Souvent, le problème amène les patients à avoir des comportements qui ne leur ressemblent pas, pour lesquels ils peuvent culpabiliser ou dont ils peuvent avoir honte. Il les éloigne des valeurs qui sont importantes pour eux, ce qui a des effets dépressifs importants. L’externalisation leur permet de redevenir acteurs par rapport à leur problème, et de se reconnecter aux valeurs qui leur sont chères.

 

HÉLÈNE DARRIÉ MAGNIN
Psychologue clinicienne installée en cabinet libéral à Bouguenais (44). Formée par l'Arepta à l'hypnose éricksonienne et aux thérapie brèves.

 



Hypnose & Thérapies Brèves: la Revue

N°28 : Février, Mars, Avril 2013

 

Edito : Et(h)iquettes ? Thierry Servillat
« HYPNOSE & Thérapies Brèves » présente ses meilleurs vœux de bonne année à ses lecteurs.
Evidemment, me direz-vous. A la revue, vous êtes polis !
Bon, d’accord, si vous le prenez comme ça, je vous propose une petite réflexion. HYPNOSE : que représente pour nous ce mot ? Une pratique que nous affectionnons et que nous trouvons utile ? Certainement ! Un simple mot auquel il convient de ne pas accorder (trop) de révérence impressionnée ? Sûrement !
Un mot qui nous relie, un « acteur réseau » ? Bien volontiers !
Une simple étiquette pour nommer nos pratiques que nous voulons sincèrement créatives ? Pas si sûr !
Et que dire des nouveaux termes qui fleurissent depuis 30 ans (et même un peu plus) pour désigner ces fameuses « thérapies brèves » dont la multiplicité peut à la fois nous stimuler et aussi nous décourager (nous ne pourrons jamais les apprendre toutes !) ?
« Je viens vous voir parce que vous pratiquez l’hypnose ». « Ah oui, cela m’arrive, mais pas toujours, pas seulement », ai-je l’habitude de répondre, soucieux de garder le plus possible ma liberté d’intervention, la marge de manœuvre chère au regretté Richard Fisch... Lire la Suite...
 

 

“L’utilisation. Pour diluer les résistances“ Lilian Borges Zeig.

Principe essentiel dans l’approche éricksonienne, l’utilisation est présentée ici de façon approfondie, de nombreux exemples cliniques illustrant la richesse du concept et son importance pratique fondamentale.

Le Dr Milton H. Erickson a révolutionné la psychothérapie en y apportant de nombreuses innovations et une manière de la pratiquer différente de celle de son époque. Une de ses grandes contributions a été ce que nous appelons l’Utilisation. Celle-ci a été la facette centrale des interventions du Dr Erickson, et nous pouvons dire qu’elle faisait aussi partie de son style de vie. Il n’est pas possible de comprendre la psychothérapie éricksonienne sans comprendre cet important concept.
L’Utilisation est la promptitude avec laquelle le thérapeute répond stratégiquement aux stimulations de l’environnement, du patient et de la situation thérapeutique afin d’arriver aux buts de la transe et de la thérapie. C’est une manière d’« explorer l’individualité du patient pour vérifier quels apprentissages, expériences et habiletés mentales sont disponibles pour combattre le problème et alors utiliser ses réponses personnelles internes uniques pour atteindre les objectifs thérapeutiques ». (Erickson & Rossi, 1979, p.1). C’est une manière de ne pas se laisser entraîner par la situation, mais au contraire de la prendre en main. « Le concept d’Utilisation implique que tous les aspects du client : son comportement, sa personnalité, ses relations et sa situation, sont potentiellement précieux et utiles pour rendre le patient capable d’acquérir des choix comportementaux plus gratifiants » (Erickson, 1980). Lire la Suite...

 

“Hypnothérapie et « états du moi ». Tous en scène“ Luise Reddeman, Allemagne

Très pratiquées en Allemagne, la thérapie des « états du moi » peut utilement être combinée avec l’hypnose, ce que nous montre Luise Redemann, auteure très connue dans ce pays.
La psychothérapie est toujours associée au « drame de l’homme » - une expression de Fernando Pessoa - et nous prenons de plus en plus conscience que ce drame est entre autre l’expression de notre multiplicité intérieure, en particulier lorsqu’elle provient de traumatismes.
La thérapie psychodynamique imaginative des traumas, (en allemand : Psychodynamisch Imaginative Trauma Therapie, PITT), a été développée en Allemagne à partir des années 1980 comme traitement intégratif des personnes souffrant de séquelles souvent graves de traumatismes de l’enfance. PITT est imprégnée par la psychanalyse, mais également inspirée de nombreuses orientations et écoles psychothérapeutiques, en particulier l’hypnothérapie. A mes yeux, il est important de découvrir le point commun entre les différentes écoles thérapeutiques, et je considère utile de connaître et de citer les différences, c’est-à-dire de disposer de théories consistantes. Les théories sont des concepts utiles pouvant faire l’objet d’un consensus et ne sont pas des vérités. Comme les êtres humains sont différents, ils auront des préférences pour différents concepts. Parfois on pourrait parler de différents auteurs développant des sujets différents, comme Fernando Pessoa avait en lui des écrivains différents qui pouvaient co-signer certains livres avec lui. Lire la Suite...

 

“Colères de l’enfant. Approche narrative“ Hélène Darrié Magnin, France

Les apports des thérapies narratives font actuellement débat. Etant nées du travail thérapeutique avec l’enfant, il était logique qu’un outil essentiel de cette approche, l’externalisation, soit présenté dans un tel cadre.
Je vous propose de partager avec vous quelques expériences thérapeutiques sur le thème de l’externalisation. L’externalisation est une technique dont j’ai découvert le nom en faisant une formation sur les thérapies narratives. Je l’utilise chez l’enfant depuis de nombreuses années, mais j’ai appris il y a un an (au cours d’une formation d’hypnose et thérapies brèves) qu’elle était issue des thérapies narratives. Faire le lien entre ces deux éléments a modifié et complété ma perception de cette technique. Lire la Suite...

 

“Perte puis profit. Face au sentiment de diminution“ Doris Suchecki, Argentine

La vie peut être vue comme une perte continuelle, perte qui se fait sentir bien souvent par à-coups : survenue d’une maladie physique, décès d’un proche, séquelles d’un accident... Ce « coté pas sympathique de la vie » (Milton Erickson) peut pourtant constituer une opportunité pour découvrir des ressources.

INTRODUCTION

La perte de certaines capacités dans le corps humain fonctionne comme une détonation de l’existence. Une maladie qui limite, un accident qui mutile, un désastre, un viol, sont des faits qui prennent tout leur sens dans la narration de celui qui les subit.
Des questions surgissent : « Pourquoi moi ? » ; « Pourquoi maintenant ? » ; « Quelle sera la suite ? ». Ces questions réactualisent le sens de notre existence et l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés. La douleur physique est un appel du corps, et la souffrance mentale est un cri de l’âme. Nous expérimentons une anxiété et une peur de la mort, un désordre, un rejet, une rage, une négation, une dépression, une humiliation, une mélancolie... et, finalement, une acceptation.
Accepter sa propre douleur signifie avoir compris que le danger et le mal ne peuvent pas être évités. Avoir des difficultés est un élément structurel de la vie. Devant les difficultés, nous perdons momentanément nos cadres de références jusqu’à en créer de nouveaux. Si nous avons con- science de recevoir ce que la vie nous offre, nous découvrirons aussi que nous disposons de la liberté de choisir et de donner un nouveau sens à ce qui nous arrive. J’ai confiance en la capacité de l’homme pour vaincre l’adversité et réinventer une nouvelle manière de vivre dans ce monde. Le défi est comment l’organiser. Lire la Suite...

 

“ Un dialogue inhabituel. Cybernétique et émotions. Gregory Lambrette, Belgique


Une des avancées importantes de l’approche stratégique brève concerne la prise en compte du travail avec les émotions. Gregory Lambrette situe cette évolution dans une perspective historique, pour nous emmener loin des conceptions pionnières initiales, sans pour autant s’en couper.

« Il n’y a pas de résistance, il n’y a que du feed-back » Albert SCHEFLEN.

LIMINAIRES

Au même titre que les comportements et les cognitions, les émotions sont l’un des composants essentiels de nos interactions. Principalement déclenchées par nos croyances et notre perception de la réalité, les émotions influent sur nos agissements (ou non-agissements) et déterminent (ou empêchent) pour beaucoup nos réactions. On peut feindre de les ignorer et tenter de feinter avec elles en privilégiant la seule raison. L’on peut également se focaliser exclusivement sur elles et en être aveuglé au point de ne plus voir d’autres paramètres tout aussi essentiels. Mais les négliger serait nier un déterminant fondamental de nos actions et la substance même de nos relations. C’est que si la vie n’est pas logique (au sens traditionnelle du terme s’entend) et la raison auto-suffisante, nous savons, à l’instar de Pascal, que le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Lire la Suite...

 

Hypnophilo : “Des logiques non ordinaires“ Thierry Servillat

La logique est une partie de la philosophie, nous l’oublions trop souvent. A ce sujet, un des livres les plus récents (2008) de Giorgio Nardone, dont les éditions Satas viennent de publier la traduction française1, traite du changement en référence aux logiques non ordinaires.
Quelles sont ces logiques ? Elles sont bien éloignée de celles qu’affectionne – Wittgenstein excepté – notre philosophie occidentale dominée dans ce domaine par Platon, d’où son éloignement de la réalité que vivent nos patients.
G. Nardone s’intéresse à ces logiques, fidèle à sa conviction que psychologie et psychothérapie sont « la nouvelle philosophie appliquée », au sens que cette expression avait au siècle dernier.
L’être humain n’est pas rationnel. « Mû par ses émotions », il se comporte autrement que ce que lui dicte sa raison. L’auteur, qui place la notion d’illusion au centre de sa réflexion sur la dépression, propose un nouveau concept, l’auto-tromperie, qui consiste à croire que nous contrôlons la réalité grâce à notre pensée. Lire la Suite...

 

Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : “C’est déjà ça !“ Stefano Colombo, dessin de Muhuc

- Ah ! Je vois dans vos yeux un regard plus brillant ! - C’est vrai ? Je n’ai bien dormi que cinq nuits cette semaine.
- C’est déjà ça !
- Bien ! Je vois que les fringales c’est fini. Vous avez perdu du poids ! Combien ? - Que deux kilos, et encore. - C’est déjà ça !
- Comment avez-vous fait pour diminuer le nombre de vos cigarettes ?
- Docteur ! Croyez-vous encore au père Noël ou vous moquez-vous de moi ? Je ne suis passé que de trente à vingt-quatre cigarettes par jour.
- C’est déjà ça ! Lire la Suite...

 

Recherche : “Le cerveau, préprogrammé pour l’hypnose ?“ Antoine Bioy

Ce dernier trimestre 2012, un article a défrayé la chronique scientifique, à partir des recherches menées dans le laboratoire du talentueux Spiegel, à Harvard (Hoeft et al., 2012). Les auteurs semblent en effet prouver que l’hypnotisabilité ne serait pas un trait de personnalité, mais serait le produit de connexions neuronales spécifiques. Pour ce faire, les auteurs s’intéressent aux différences entre 12 sujets faiblement hypnotisables et 12 sujets hautement hypnotisables (tous adultes), en partant à la recherche d’une signature neurologique qui les différencieraient. Ceci permettrait d’atteindre une vieille lune : construire des scripts cliniques adaptés aux profils psychologiques / cognitifs, et ici neurologiques, des patients.
Sur un plan général, cette étude con- firme une nouvelle fois que l’état hypnotique n’est pas un “lâcher prise” comme cela est souvent dit, mais un modulateur des champs cognitifs et sensoriels. Roustang parlait d’un éveil paradoxal, les neurosciences continuent à lui donner raison. Et les auteurs de conclure que finalement l’hypnose peut être synthétisée comme une situation de “ conflict-free attention and intention ”. Lire la Suite...

 

Coïncidences : “Peinture : les 5 sens“ Sophie Cohen

Chers lecteurs hypnothérapeutes, est-ce utile de préciser pourquoi ce genre de tableaux - car il s’agit bien d’un genre, j’aurai l’occasion d’y revenir un peu plus loin - a retenu mon attention ? Ne sommes-nous pas tous en permanence à « jouer », diagnostiquer et travailler avec poésie, avec les cinq sens : les nôtres et ceux de nos patients ?
Joyce Mills nous recommande d’établir un diagnostic en étudiant la façon dont le patient s’exprime sur les cinq sens, de sorte d’examiner où sont les blocages. Ou, dit autrement, de repérer les sens sur lesquels le patient se trouve en auto- hypnose négative. L’intervention du thérapeute visant à restaurer une auto-hypnose positive sur les sens qui seraient affectés, à remettre de la vie, de la fluidité là où il y a blocage.
Gaston Brosseau, lors de ses interventions, propose avec poésie et humour aux personnes qui viennent le consulter de « réinitialiser » leurs ressources sur les cinq sens1 de sorte d’être complètement présent, disponible à ce qui se passe ici et maintenant. Lire la Suite...

 

Congrès et conférences : “Le congrès ISH de Brême“ Elise Lelarge

Dans les coulisses de la fête d’octobre, à Brème, nous traversons la grande place pour rejoindre le Palais des Congrès entre les manèges qui se montent. Le lieu du congrès que nous allons découvrir progressivement pendant ces 5 jours de ren- contres internationales est particulière- ment convivial... Le premier matin, je dé- couvre avec plaisir le travail de Stéphane Ottin Pecchio. Tout cela me donne bien envie de faire une séance... Pour voir... Il chante, joue du piano, touche des points d’acupuncture, accompagne dans une transe hypnotique, en forêt, une clairière, un message, spécialement pour vous... Ça raisonne, ça vibre, entre les notes de son piano, sa voix, le toucher et la transe... Qui a dit que les hommes ne sont pas multitâches ? Lire la Suite...

 

Humeur : “Le siècle de la synthèse“ Ephrem Ménager

Nous ne connaissons pas notre bonheur d’être initié à l’hypnose, la mère de toutes les psychothérapies. Nous ne pouvons que plaindre ceux qui, ne connaissant pas la chance d’avoir un outil thérapeutique athéorique aussi puissant, en sont encore à des batailles idéologiques de l’autre siècle. J’en donnerai trois exemples.

Il y a cette proposition de loi de pénaliser l’utilisation de la psychanalyse dans l’autisme. Or il me semble que s’il s’agît de dénoncer un défaut de soin adapté, ce n’est pas le pouvoir législatif mais le pouvoir judiciaire qui devrait trancher. Lire la Suite...

 



- Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR - IMO au CHTIP Collège Hypnose Thérapies… En savoir plus sur cet auteur

Rédigé le 13/11/2015 à 00:39 | Lu 1016 fois modifié le 13/11/2015



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